Une forêt à manger produit des comestibles à tous les étages. Et ces comestibles on les appelle des forestibles.

Cuisiner ou crusiner ces ressources est une AUTRE MANIÈRE DE SE NOURRIR. Caresser le feuillage d’un arbre-salade avant d’en remplir son panier. Se régaler à la vue d’un fruit d’akébie avant de le cuisiner. Redécouvrir la saveur d’une fraise des bois. Boire à douces lampées un potage d’houttuynie. Respirer une fleur de sureau et se sentir comme Epicure. Découvrir une limonade de myrrhe odorante en apéritif et ses brochettes de griottes séchées…

Autant de vertiges de saveurs. En outre, aucune monotonie alimentaire n’est possible dans ces espaces où la diversité arborée plantée avoisine celle, naturelle, de secteurs de la forêt amazonienne (jusqu’à 300 espèces d’arbres différents à l’hectare !).

Les ingrédients varient forcément au gré des saisons et si la récolte de certaines productions s’étalent sur quelques jours (abricots, prunes, pollen de massette, châtaignes, glands doux, fleurs de peupliers), d’autres durent plusieurs mois (cueillette de tubercules ou de jeunes pousses).

Ces plats présentent des ingrédients souvent encore méconnus, pouvant pourtant être produits en France voire même poussant déjà autour de chez vous ! La cuisine proposée est nutritive, simple et primitive, brute mais délicate, conçue pour un format quotidien et familial, ou alors plus élaborée, voire gastronomique.

Pour conclure : plus on va se nourrir à partir des forêts jardinées et plus on va en planter ! Et ça c’est le principe même de la reforestation nourricière !

Lien vers notre livre “Parce que la forêt est… gourmande !”